L’inflation ralentit nettement en octobre, à 4% sur un an après 4,9% en septembre selon l’Insee.
Cette baisse de l’inflation serait due, selon l’Institut de la statistique, au ralentissement sur un an des prix de l’énergie (+5,2% contre +11,9% en septembre), de l’alimentation (+7,7% contre +9,7%) et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés.
Les prix des services accéléreraient eux légèrement à +3,2% contre +2,9% en septembre.
Sur un mois, les prix à la consommation augmenteraient de 0,1% en octobre 2023, après -0,5% en septembre.
“Un succès” pour Bruno Le Maire
“Il ne peut pas y avoir de croissance solide si nous ne nous débarrassons pas définitivement de l’inflation: nous sommes en train de sortir de la crise inflationniste, c’est un succès pour la politique économique du gouvernement qui a épargné aux ménages français, seul parmi tous les pays européens, des taux d’inflation à deux chiffres pendant plusieurs mois”, a déclaré le ministre de l’Economie.
“Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une inflation encore forte, notamment sur les produits alimentaires, même si elle ralentit depuis plusieurs semaines. Nous voulons amplifier ce mouvement en anticipant les négociations commerciales pour avoir, dès le début de l’année 2024, une baisse de prix visible sur un certain nombre de produits” commente de son côté Olivia Grégoire, ministre déléguée au commerce.
Une perspective contestée par Michel-Edouard Leclerc. Le patron du distributeur souligne en effet que de nombreux industriels demandent toujours des hausses de prix comprises entre “5 et 25%”.
“C’est très clair, il n’y aura pas de baisses de prix” en 2024, a-t-il prévenu sur BFM Business.
OC avec AFP
