« Année après année, le développement de l’alternance fait ses preuves, légitimant plus que jamais l’objectif d’un million d’apprentis par an », a dit le ministre du Travail Olivier Dussopt, cité dans le communiqué de son ministère.
« Année après année, le développement de l’alternance fait ses preuves, légitimant plus que jamais l’objectif d’un million d’apprentis par an », a dit le ministre du Travail Olivier Dussopt, cité dans le communiqué de son ministère, samedi 30 décembre.
L’aide au recrutement concerne l’embauche d’un apprenti de tout âge ou d’un salarié en contrat de professionnalisation de moins de 30 ans. Elle est accordée sans condition aux entreprises de moins de 250 salariés. Les entreprises plus importantes sont également éligibles mais sous conditions, à savoir atteindre un seuil de contrats d’alternance ou de contrats favorisant l’insertion professionnelle dans leur effectif, d’ici fin décembre 2025.
Une hausse des apprentis par rapport à l’automne 2022
Selon des chiffres du ministère de l’Emploi, la France comptait fin octobre 2023, un total de 1.017.500 apprentis dans le secondaire et l’enseignement supérieur, soit un effectif en hausse de 6,2 % par rapport à fin octobre 2022.
À fin octobre 2023, 780.200 contrats d’apprentissage avaient débuté depuis le début de l’année, soit une augmentation de 2,8 % sur un an. Le gouvernement s’est fixé un objectif d’un million de contrats signés en 2027.
L’essor de l’apprentissage s’explique à la fois par la réforme de 2018 (qui a notamment libéralisé l’ouverture de centres de formation et élargi l’apprentissage aux 26-29 ans), ainsi que par les primes à l’embauche. Le Parlement a définitivement adopté à la mi-décembre un texte censé promouvoir un « Erasmus de l’apprentissage » en facilitant la mobilité internationale des alternants.