« Nous avons voulu venir à Lourdes […] pour manifester le soutien de tout le gouvernement à l’égard d’une ville particulièrement touchée par la crise économique et sanitaire », a déclaré lundi Bruno Le Maire, en déplacement dans la cité mariale. Accompagné de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme et d’Alain Griset, ministre délégué aux PME, le ministre de l’Economie a annoncé l’élargissement des mesures prévues pour le tourisme, dans l’optique de répondre à la crise de la manière « la plus efficace possible ».
A Lourdes, a-t-il souligné, « les commerçants que nous avons rencontrés ont perdu 80, 85 % de chiffre d’affaires. Pour Lourdes, c’est 70 à 80 % d’activité en moins parce que les touristes étrangers, les pèlerins, ne sont pas là ».
Plusieurs secteurs sont concernés : les magasins de souvenirs et de piété, les boutiques des galeries marchandes, celles des aéroports, les traducteurs-interprètes, les autres métiers d’art, les services auxiliaires de transport par eau, les paris sportifs ainsi que les labels. Tous pourront ainsi bénéficier du dispositif de chômage partiel renforcé et du fonds de solidarité jusqu’à la fin de l’année, mais également d’une exonération des cotisations sociales sur quatre mois, a détaillé le locataire de Bercy.
Bruno Le Maire a également loué l’action du gouvernement au long de la crise. « Nous avons décidé d’intervenir immédiatement et massivement. Ce choix donne des résultats », s’est-il félicité, soulignant déjà des « premiers signes de reprise économique, progressifs mais réels ».
Il a en outre alerté sur le fait que « la seule chose qui pourrait [la] briser […] serait la reprise de l’épidémie », et appelé au respect des gestes barrières.