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Première, deuxième, peut-être troisième vague… Depuis sa découverte en janvier 2020, le nouveau coronavirus a frappé la France de ses vagues meurtrières. Une année de pandémie durant laquelle, en première ligne, le système de santé et ses équipes on subit la pression des assauts épidémiques.
Douze mois au cours desquels l’hôpital a joué son rôle de bouclier sanitaire des Français. Une digue dont l’efficacité est à porter au crédit du dévouement de son personnel. Des équipes déjà au bout du rouleau qui, avant la crise sanitaire, était dans la rue pour crier leur détresse face au manque de personnel et de moyens. Dénonçant les logiques comptables qui pèsent sur leur mission de santé et le bas niveau de leurs salaires.
Les soignants ont toutefois fait corps pour affronter l’urgence. En juillet le gouvernement a annoncé un plan d’investissement supplémentaire de 6 milliards d’euros complétant celui de plus de 8 milliards d’euros décidé sur la rémunération des personnels hospitaliers dans le cadre du « Ségur de la santé ». Tous les syndicats de la profession ne l’ont cependant pas signé, jugeant que le compte n’y était pas.
