Covid : la natalité française repart de l’avant

Le premier confinement du printemps 2020 avait entraîné une chute des naissances en France cet hiver. Mais mois après mois, les Français semblent avoir retrouvé l'envie de pouponner : 61.300 bébés ont vu le jour en mars 2021, une hausse de 1 % sur an.


New born baby boy resting in mothers arms.

Le « carnet rose » français reprend des couleurs. Neuf mois après le début de la pandémie de Covid, et alors que les bookmakers misaient sur un baby-boom consécutif au confinement, le nombre de naissances a fortement baissé en France (-7 % en décembre 2020 et -13 % en janvier 2021 sur un an).

Le léger frémissement observé en février , avec des naissances repartant à la hausse, mais toujours en baisse sur un an (- 5 %), se confirme dans les dernières statistiques publiées par l’Insee. En mars, les naissances ont continué d’augmenter et ont légèrement dépassé celles de mars 2020 : 61.300 ont été recensées en mars 2021, contre 60.800 à la même époque l’année dernière, soit une hausse de 1 %. Une estimation qui est, de plus, provisoire, puisque tous les bulletins de naissances n’ont pas encore été transmis à l’institut de statistiques.

Les bébés qui ont vu le jour en ce mois de mars 2021 ont été conçus juste après le confinement du printemps 2020. La sortie de ce premier confinement aurait ainsi entraîné une reprise des naissances, qui reste toutefois à confirmer dans les prochains mois, a tempéré l’Insee.

Une hausse dans la plupart des départements

La natalité est en baisse constante depuis six ans en France. En 2020, 735.000 enfants sont nés, un nombre qui n’avait jamais été aussi bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En métropole, la baisse des naissances début 2021 a été particulièrement marquée dans la plupart des départements d’Île-de-France et des régions Grand-Est, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté.

En mars 2021, les naissances ont augmenté dans 60 % des départements sur un an. Mais si l’on prend la période de janvier à mars 2021, les naissances restent inférieures sur un an, d’au moins 5 % dans plus de la moitié des départements.

« Le contexte de crise sanitaire et de forte incertitude a pu décourager les couples de procréer, les inciter à reporter de plusieurs mois leurs projets de parentalité », a souligné l’Insee, ajoutant qu’il a pu y avoir des « considérations relatives à la transmission du virus de la mère au nouveau-né » et que les centres de procréation médicalement assistée étaient fermés durant le premier confinement.


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