«Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables.» Jean Castex a confirmé dimanche 26 septembre la fin de la gratuité des tests «de confort» de dépistage du Covid-19 au 15 octobre, tout en précisant qu’ils continueront d’être remboursés pour raison médicale, sans nécessiter de prescription pour les personnes vaccinées. .À découvrir
«Mais les tests continueront d’être remboursés pour raison médicale, soit sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, soit sur prescription pour les autres. Nous voulons également maintenir la gratuité pour les mineurs» ajoute-t-il.
Inciter à se faire vacciner
«La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner», insiste le premier ministre. Lors de son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé que les tests «de confort» deviendraient payants à l’automne.
La mesure est censée encourager la vaccination, alors que le nombre de premières doses injectées quotidiennement a tendance à baisser. En date du 23 septembre, selon les données du ministère de la Santé, 74,7% des Français ont reçu au moins une dose de vaccin, et 71,6% ont reçu un schéma vaccinal complet. Si la vaccination est à ce stade réservée aux Français de plus de douze ans, il reste, parmi les populations adultes, des publics à conquérir. Ainsi, 10% des plus de 75 ans n’ont reçu aucune dose, un taux qui atteint 15% chez les 30-49 ans et 29% chez les 12-17 ans, pour qui la vaccination a été ouverte le 15 juin.
Incitation à la vaccination, le déremboursement des tests a également pour but d’alléger la facture du dépistage, qui a coûté 2,2 milliards d’euros en 2020 et pour lequel 4,9 milliards sont prévus cette année.