Marchés : l’Europe rebondit, Wall Street devrait suivre


A screen displays the CAC 40 amongst stock tickers displayed at the headquarters of the Pan-European stock exchange Euronext, in La Defense district, near Paris, on March 9, 2020. - The Paris and Frankfurt stock exchanges fell more than 10 percent on March 12 afternoon trading after the European Central Bank unveiled a series of measures to shore up the eurozone economy but did not cut rates. The CAC 40 was down 10.2 percent to 4142.13 around 1340 GMT, while the DAX 30 in Frankfurt had tumbled 10.3 percent to 9,360.58. (Photo by ERIC PIERMONT / AFP)

Les Bourses européennes regagnaient mercredi une partie du terrain perdu la veille et Wall Street était bien disposée à en faire autant, profitant de la détente sur le marché des emprunts souverains.

En Europe, Paris regagnait 1,19%, Francfort +0,95%, Londres +0,85% et Milan +0,78% vers 11H35 GMT.

À la Bourse de New York, les contrats à terme sur les principaux indices affichaient un rebond de 0,45% pour le Dow Jones à 0,63% pour le Nasdaq.

Mardi, la flambée des prix de l’énergie a entretenu les craintes d’une inflation plus persistante qu’espéré, ce qui a fait bondir les rendements obligataires et lâcher les marchés actions face à un éventuel resserrement monétaire plus rapide qu’escompté.

Après plus d’un an et demi de soutien sans précédent qui a permis à l’économie de se relever de la pandémie et aux marchés financiers de franchir des sommets, les banques centrales ont préparé ces derniers temps les esprits à une normalisation progressive de leur politique monétaire.

Officiellement, la Réserve fédérale a fixé, en juin, la date d’une possible hausse à 2023 seulement, mais la semaine dernière, les investisseurs ont appris que la moitié des membres de son comité de politique monétaire tablait sur un premier relèvement des taux directeurs dès 2022.

«La Fed était disposée à tolérer un petit dépassement d’inflation mais la crise énergétique actuelle pourrait la forcer à prendre un tournant majeur d’ici à la fin de l’année», estime Edward Moya, analyste chez Oanda.

Les banquiers centraux Christine Lagarde, en zone euro, et Jerome Powell aux États-Unis, ont réitéré mardi leur conviction que la hausse des prix était temporaire mais les investisseurs prêteront attention à de nouvelles allocutions prévues en fin de journée au colloque annuel de la BCE.

En attendant, sur le front obligataire, la remontée des rendements souverains, qui pèse en particulier sur les actions à forte croissance comme la technologie, marquait une pause.

Mais il reste d’autres ombres au tableau. La tendance pourrait rester volatile face au risque de «shutdown» aux États-Unis, où la secrétaire au Trésor Janet Yellen a prévenu mardi que le pays serait à court de ressources le 18 octobre si le plafond de la dette n’est pas relevé.

Pour ne rien arranger, les démocrates se déchirent autour des plans titanesques d’investissements voulus par le président Joe Biden, qui languissent au Congrès faute de consensus, à l’approche d’une grande date butoir jeudi.

Enfin, en Chine, le promoteur immobilier au bord de la faillite Evergrande fait face à une nouvelle échéance de versement d’intérêts liés à des obligations. Il a annoncé mercredi vouloir vendre une participation de 1,5 milliard de dollars dans une banque régionale afin de lever des capitaux, dont il a cruellement besoin pour se renflouer.

Événement clé pour Air France

Air France a présenté mercredi son premier Airbus A220, un moyen-courrier de 148 places qui marque une nouvelle étape dans la modernisation de la flotte d’un groupe mis en grande difficulté par le Covid-19 et qui devrait rester dans le rouge sur l’année. L’action Air France-KLM perdait 3,73% à 6,22 euros.

Dans l’aéronautique, Airbus (+2,98% à 116,74 euros) profitait d’un relèvement de recommandation de Bernstein à «surperformance» et Safran progressait de 3,17% à 113,12 euros.

Next s’habille déjà pour Noël

Le groupe d’habillement britannique a dit mercredi avoir enregistré des ventes supérieures à avant la pandémie ces dernières semaines et se montre optimiste, mais demande à Downing Street d’assouplir les règles migratoires pour ne pas rater sa saison de Noël. L’action était en hausse de 2,77% à 8.304 pence à Londres vers 11H05 GMT.

Vers plus d’équité salariale chez Morrisons

Un tribunal britannique a estimé que le personnel des supermarchés Morrisons, essentiellement des femmes, pouvait demander une paie comparable à celle, plus élevée, des employés des entrepôts qui sont plus souvent des hommes. L’action gagnait 1,23% à 295,60 pence dans un marché en hausse notamment pour les valeurs de la distribution.

Du côté du pétrole, de l’euro et du bitcoin

Les cours du pétrole se repliaient mercredi au lendemain d’un nouveau sommet du Brent, les investisseurs prenant leurs bénéfices en attendant les données sur les stocks aux États-Unis publiés à 14H30 GMT par l’EIA.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre cédait 0,37% à 78,06 dollars à Londres vers 11H00 GMT. À New York, le baril de WTI pour le même mois lâchait 0,52% à 74,90 dollars.

L’euro reculait mercredi à son plus bas depuis novembre 2020 face au dollar, qui profitait à la fois de son statut de valeur refuge et de la perspective d’un resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed). Vers 11H00 GMT, l’euro cédait 0,22% à 1,1657 dollar, un niveau plus vu depuis dix mois et l’élection de Joe Biden.

Le bitcoin gagnait 1,50% à 42.400 dollars.


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