Depuis qu’Emmanuel Macron l’avait évoqué dans son discours du 12 juillet, l’annonce d’un « revenu d’engagement » était attendue . Rebaptisé « contrat d’engagement », ses contours ont fait l’objet de compromis entre les ministères de l’Economie et du Travail. C’est là que le mot « contrat » pèse.
En effet, le gouvernement considère qu’en phase où l’offre d’emploi est dynamique, tout doit être fait pour que les jeunes les plus précaires y accèdent, mais pas sans contreparties. Des conditions seront demandées au soutien qu’ils vont recevoir dans leurs démarches et leur formation. Un équilibre qui n’a toutefois pas manqué, à l’aube d’une année électorale, de soulever des critiques, opposées , à gauche comme à droite.
Ce à quoi les associations répondent que les 18-25 ans se trouvant en grande précarité ont besoin d’un accompagnement sans conditions et surtout sans limite dans le temps. Le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ) avait ainsi remis en janvier au gouvernement un rapport pour une garantie jeune universelle. Les acteurs sociaux sont beaucoup à le défendre même s’ils estiment que le contrat annoncé est une avancée certaine, notamment pour la simplification d’accès qu’il représente.