Par un dernier vote de l’Assemblée, le Parlement a approuvé définitivement mercredi 24 novembre au soir « l’indemnité inflation » de 100 euros prévue par le gouvernement pour 38 millions de Français, malgré de fortes réserves de la droite comme de la gauche.
La mesure est contenue dans le second projet de loi de finances rectificative pour 2021, dit de « fin de gestion », adopté par 39 voix contre 12 après un ultime baroud d’honneur des députés LFI qui voient dans l’indemnité inflation une « maigre étrenne ». La ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher a vanté à l’inverse « une mesure simple, rapide, efficace » face à la hausse des prix, notamment de l’énergie.
« Ephémère et mal ciblée » pour la gauche
L’indemnité, qui avait été annoncée fin octobre, doit être versée aux salariés, indépendants, retraités, chômeurs, allocataires des minima sociaux et encore étudiants boursiers percevant moins de 2 000 euros nets mensuels. Les premiers à la toucher seront les salariés, les indépendants et les demandeurs d’emploi, à la fin du mois de décembre.
Cette prime, défiscalisée, sera versée en une seule fois et automatiquement, dès fin décembre par les employeurs (qui seront remboursés par l’État) aux salariés, et début 2022 pour les autres catégories, sans besoin d’aucune démarche.
La gauche a pointé une mesure « éphémère et mal ciblée », « une goutte d’eau dans un baril de pétrole ». Emmanuel Macron cherche « à se départir de l’étiquette de président des riches » et « sort le carnet de chèques en bois » à l’approche de la présidentielle, a affirmé Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, qui a défendu en vain une motion de rejet préalable.
« L’urgence » de la mesure, c’est celui du « temps de la campagne », a aussi épinglé Marie-Christine Dalloz pour le groupe LR. Elle estime que l’exécutif cherche à « éviter une reprise de la contestation » dans la veine des gilets jaunes, quitte à accroître le niveau de la dette du pays.
Par un dernier vote de l’Assemblée, le Parlement a approuvé définitivement mercredi 25 novembre au soir « l’indemnité inflation » de 100 euros prévue par le gouvernement pour 38 millions de Français, malgré de fortes réserves de la droite comme de la gauche.
La mesure est contenue dans le second projet de loi de finances rectificative pour 2021, dit de « fin de gestion », adopté par 39 voix contre 12 après un ultime baroud d’honneur des députés LFI qui voient dans l’indemnité inflation une « maigre étrenne ». La ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher a vanté à l’inverse « une mesure simple, rapide, efficace » face à la hausse des prix, notamment de l’énergie.
« Ephémère et mal ciblée » pour la gauche
L’indemnité, qui avait été annoncée fin octobre, doit être versée aux salariés, indépendants, retraités, chômeurs, allocataires des minima sociaux et encore étudiants boursiers percevant moins de 2 000 euros nets mensuels. Les premiers à la toucher seront les salariés, les indépendants et les demandeurs d’emploi, à la fin du mois de décembre.
Cette prime, défiscalisée, sera versée en une seule fois et automatiquement, dès fin décembre par les employeurs (qui seront remboursés par l’État) aux salariés, et début 2022 pour les autres catégories, sans besoin d’aucune démarche.Prix des carburants : « On pourrait connaître une période durable à un niveau élévé »
La gauche a pointé une mesure « éphémère et mal ciblée », « une goutte d’eau dans un baril de pétrole ». Emmanuel Macron cherche « à se départir de l’étiquette de président des riches » et « sort le carnet de chèques en bois » à l’approche de la présidentielle, a affirmé Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, qui a défendu en vain une motion de rejet préalable.
« L’urgence » de la mesure, c’est celui du « temps de la campagne », a aussi épinglé Marie-Christine Dalloz pour le groupe LR. Elle estime que l’exécutif cherche à « éviter une reprise de la contestation » dans la veine des gilets jaunes, quitte à accroître le niveau de la dette du pays.
Le dernier mot à l’Assemblée
Droite et gauche ont critiqué de concert une « injustice » : la prise en compte du seul revenu individuel pour le versement de la prime, et non du revenu du ménage. Car une mère célibataire percevant 2 050 euros mensuels ne touchera pas l’indemnité, à l’inverse d’une salariée à 1 900 euros, en couple avec une personne à la rémunération bien supérieure par exemple.
Le Sénat, dominé par la droite, avait rejeté plus tôt dans la journée ce budget rectificatif en nouvelle lecture. La Haute assemblée avait voté la « question préalable » proposée par le rapporteur général du Budget Jean-François Husson (LR), entraînant le rejet du texte sans examen des articles.
Je le répète : l’indemnité inflation que nous votons ce soir concernera 38 millions de Français. C’est 30 millions de personnes en plus que ce que proposaient les Sénateurs ! Alors oui, nous assumons ce désaccord politique. #DirectAN pic.twitter.com/KFoD25fy0I
— Laurent Saint-Martin (@LauStmartin) November 24, 2021
La semaine dernière, le Sénat avait déjà retoqué la mesure en première lecture. Interrogé à ce sujet sur LCI jeudi 18 novembre, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait répondu quand dans tous les cas, « l’Assemblée nationale a le dernier mot ».
Par un dernier vote de l’Assemblée, le Parlement a approuvé définitivement mercredi 25 novembre au soir « l’indemnité inflation » de 100 euros prévue par le gouvernement pour 38 millions de Français, malgré de fortes réserves de la droite comme de la gauche.
La mesure est contenue dans le second projet de loi de finances rectificative pour 2021, dit de « fin de gestion », adopté par 39 voix contre 12 après un ultime baroud d’honneur des députés LFI qui voient dans l’indemnité inflation une « maigre étrenne ». La ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher a vanté à l’inverse « une mesure simple, rapide, efficace » face à la hausse des prix, notamment de l’énergie.
« Ephémère et mal ciblée » pour la gauche
L’indemnité, qui avait été annoncée fin octobre, doit être versée aux salariés, indépendants, retraités, chômeurs, allocataires des minima sociaux et encore étudiants boursiers percevant moins de 2 000 euros nets mensuels. Les premiers à la toucher seront les salariés, les indépendants et les demandeurs d’emploi, à la fin du mois de décembre.
Cette prime, défiscalisée, sera versée en une seule fois et automatiquement, dès fin décembre par les employeurs (qui seront remboursés par l’État) aux salariés, et début 2022 pour les autres catégories, sans besoin d’aucune démarche.Prix des carburants : « On pourrait connaître une période durable à un niveau élévé »
La gauche a pointé une mesure « éphémère et mal ciblée », « une goutte d’eau dans un baril de pétrole ». Emmanuel Macron cherche « à se départir de l’étiquette de président des riches » et « sort le carnet de chèques en bois » à l’approche de la présidentielle, a affirmé Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, qui a défendu en vain une motion de rejet préalable.
« L’urgence » de la mesure, c’est celui du « temps de la campagne », a aussi épinglé Marie-Christine Dalloz pour le groupe LR. Elle estime que l’exécutif cherche à « éviter une reprise de la contestation » dans la veine des gilets jaunes, quitte à accroître le niveau de la dette du pays.
Le dernier mot à l’Assemblée
Droite et gauche ont critiqué de concert une « injustice » : la prise en compte du seul revenu individuel pour le versement de la prime, et non du revenu du ménage. Car une mère célibataire percevant 2 050 euros mensuels ne touchera pas l’indemnité, à l’inverse d’une salariée à 1 900 euros, en couple avec une personne à la rémunération bien supérieure par exemple.
Le Sénat, dominé par la droite, avait rejeté plus tôt dans la journée ce budget rectificatif en nouvelle lecture. La Haute assemblée avait voté la « question préalable » proposée par le rapporteur général du Budget Jean-François Husson (LR), entraînant le rejet du texte sans examen des articles.
La semaine dernière, le Sénat avait déjà retoqué la mesure en première lecture. Interrogé à ce sujet sur LCI jeudi 18 novembre, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait répondu quand dans tous les cas, « l’Assemblée nationale a le dernier mot ».
Plutôt que « l’indemnité inflation », les sénateurs avaient promu un dispositif présenté comme « mieux ciblé », qui prévoyait notamment une majoration exceptionnelle de 150 euros de la prime d’activité et une allocation exceptionnelle de 150 euros pour les bénéficiaires de minima sociaux et de prestations sociales. Le député LREM du Val-de-Marne a rétorqué hier à l’Assemblée : l’indemnité inflation, « C’est 30 millions de personnes en plus que ce que proposaient les sénateurs ! Alors oui, nous assumons ce désaccord politique. »