Les aides aux entreprises affectées par les restrictions sanitaires liées au Covid-19 se poursuivront tant que ces dernières seront maintenues, a assuré ce vendredi 21 janvier le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
« Dès qu’il y a restriction, il y a aide des pouvoirs publics, donc je maintiendrai toutes les aides sectorielles tant que les mesures de restrictions sanitaires seront maintenues », a déclaré le ministre, dans un entretien sur la chaîne Public Sénat, ajoutant qu’il s’agissait d’une question de « justice ».
Covid-19 : les aides économiques prendront fin avec la suppression des mesures de restriction sanitaire, indique @BrunoLeMaire "Je maintiendrai les aides sectorielles tant que les mesures sanitaires seront maintenues" #BonjourChezVous pic.twitter.com/5MqO20A1sL
— Public Sénat (@publicsenat) January 21, 2022
Ainsi, par exemple, les boîtes de nuit fermées jusqu’au 16 février « bénéficieront de l’intégralité des aides : les coûts fixes, l’activité partielle, les mesures qui ont été annoncées sur la masse salariale », a-t-il énuméré, alors que le gouvernement a annoncé jeudi soir la levée, courant février, de la plupart des restrictions prises pour freiner l’épidémie.
« Ce qui coûte plus cher, ce sont les tests »
Bruno Le Maire a également rappelé les nouvelles modalités de remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE) contractés dès le printemps 2020 pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire. Ainsi les entreprises les plus en difficulté pour leurs échéances de remboursement pourront les étaler sur une période plus longue, jusqu’à dix ans, ou décaler leur premier paiement de six mois.
Interrogé sur le coût de ces mesures, il a répondu que ce n’était « pas ce qui coûte le plus cher ». « Le soutien aux restaurateurs, au tourisme, l’événementiel, aux boîtes de nuit, ce sont des soutiens qui sont parfaitement légitimes, ça se chiffre à 100 ou 120 millions d’euros » pour les mesures sur les coûts fixes, a-t-il chiffré, précisant qu’il n’avait pas encore le montant pour les mesures sur l’activité partielle. « Ce qui coûte plus cher, disons-le, ce sont les tests », pour un montant évalué à 1,5 milliard.
Dépenses liées au #covid-19 : "Ce qui coûte le plus cher, ce n’est pas le soutien à l’économie, qui se chiffre à 120 millions d’euros pour les coûts fixes. Le plus cher, ce sont les tests de dépistage, qui nous reviennent à 1,5 milliards" @BrunoLeMaire #BonjourChezVous pic.twitter.com/ITdn0G9rl6
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« La santé n’a pas de prix, donc je crois qu’il était nécessaire pour garantir la sécurité sanitaire des Français que les tests soient gratuits sous certaines conditions », a ajouté le ministre de l’Economie.