Covid : la quatrième dose de vaccin ouverte aux plus de 60 ans volontaires

La deuxième dose de rappel a été inoculée à 325.000 personnes âgées d'au moins 80 ans. L'ensemble des seniors vont pouvoir la demander, à condition d'avoir reçu le premier rappel il y a au moins 6 mois. « Nous avons passé le pic du rebond » de l'épidémie, estime le ministre de la Santé.


C’est l’heure de la quatrième dose pour 500.000 personnes âgées d’au moins 60 ans. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé ce jeudi sur RTL l’ouverture d’une nouvelle phase de vaccination contre le Covid. Les seniors vont pouvoir, s’ils le souhaitent, se faire injecter ce qu’il est également convenu d’appeler le « deuxième rappel » vaccinal.

Il ne s’agit « certainement pas d’une obligation », a souligné Olivier Véran, mais d’une nouvelle possibilité réservée aux personnes âgées qui sont déjà à six mois de leur troisième dose (ou premier rappel).

Ce nouveau rappel « réduit de 80 % le risque d’hospitalisation, de réanimation, de décès », a-t-il plaidé, « même si ce risque est moins important » grâce à la triple vaccination et à la moindre virulence du variant Omicron. « Nos hôpitaux ont besoin de souffler », a-t-il encore justifié.

325.000 quatrièmes doses

Le gouvernement a ouvert la quatrième dose à partir de 80 ans au début du mois de mars. Quelque 325.000 personnes ont ainsi été protégées. La cadence des injections « s’amplifie », à 25.000 par jour, assure Olivier Véran. Le ministre a saisi les autorités sanitaires européennes dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne et obtenu que la quatrième dose soit recommandée pour les plus de 80 ans et ouverte aux plus de 60 ans à six mois de la dernière injection.

En revanche, les primo-injections « sont au point mort », a-t-il reconnu (environ 1.500 par jour), sans trop s’en formaliser, puisque 80,5 % des Français ont été vaccinés au moins une fois.

Olivier Véran a également signalé qu’une accalmie était en vue sur le front de l’épidémie : « nous avons passé le pic du rebond », « la dynamique commence à être baissière », « au rythme de 5 % par jour », a-t-il affirmé.

Bien sûr, cette baisse, qui avait été anticipée par les épidémiologistes, « doit être confortée dans la durée », selon lui. Et la situation reste difficile avec 150.000 cas par jour. Mais « ce n’est pas le raz-de-marée de 500.000 cas » qui avait sidéré le pays en janvier, a tempéré le ministre.


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