Les agents de la Sécurité sociale ne sont pas concernés par la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires décidés en juillet, mais ils devraient avoir prochainement une augmentation. Les quatre ministres chargés de la Sécurité sociale ont en effet demandé, ce vendredi, à ses différentes caisses (maladie, retraite, famille) d’ouvrir des négociations pour revaloriser le point d’indice de leurs 150.000 salariés.
Olivier Dussopt (Travail) , François Braun (Santé), Jean-Christophe Combe (Solidarités) et Gabriel Attal (Budget) souhaitent « une revalorisation de même ampleur que celle de la fonction publique ». Pour rappel, le point d’indice des fonctionnaires a augmenté de 3,5 % en juillet.
Il s’agit, selon le gouvernement, de « continuer à préserver le pouvoir d’achat des salariés de la Sécurité sociale dans un contexte d’inflation inédit » (5,8 % sur un an en août). Cela fait suite à une revalorisation, cette année, des « 30.000 salariés les plus faiblement rémunérés » des caisses de Sécu et « un intéressement exceptionnel de 200 euros » pour l’ensemble des agents.
Un objectif fixé à l’automne
Dans une interview au « Parisien » , le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, a fixé l’objectif que les négociations aboutissent « le plus rapidement possible, à l’automne ». L’exécutif répond ainsi à une revendication de la CFDT, dont le secrétaire général Laurent Berger a souligné dans une interview au « Monde » mardi que son syndicat était « en action » dans plusieurs « secteurs en mouvement », en premier lieu « les agents de la Sécurité sociale (qui) réclament une revalorisation du point d’indice ».
Comme le rappelle la Sécurité sociale sur son site, les organismes du régime général – CAF, CPAM, Urssaf, etc. – sont de droit privé. Aussi, leurs salariés ne sont pas fonctionnaires. Ce sont les organismes de la Sécu qui en sont les employeurs.