Le chèque énergie 2023 versé à près de 6 millions de foyers à partir du 21 avril

Le montant de ce chèque - qui permet de payer sa facture d'électricité ou de gaz - peut atteindre jusqu'à près de 200 euros, selon le niveau de revenus. Le versement de l'aide s'effectue automatiquement.


Le cheque Energie.Nicolat Hulot, Ministre de la Transition ecologique et solidaire s'est rendu sur le site de l'imprimerie TESSI Editique pour le lancement du deploiement du cheque energie.Longjumeau, FRANCE-26/03/2018//JACQUESWITT_Hulot012/Credit:Jacques Witt / Sipa/SIPA/1803261713

Bonne nouvelle à venir pour des millions de Français confrontés à la hausse des prix. Le chèque énergie 2023 sera versé « à partir du 21 avril », a annoncé, ce lundi sur RMC, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Environ « 5,8 millions de ménages » sont concernés, a-t-elle précisé.

Dans le détail, ce chèque porte « sur un montant qui va de 48 à, à peu près 200 euros » selon le niveau de revenus. Son versement est automatique. « On peut l’utiliser pour payer sa facture d’électricité, de gaz, de bois, toutes les énergies qui servent à vous chauffer », a rappelé la ministre.

Chèque fioul et indemnité carburant

Distribué depuis 2018, le chèque énergie est versé une fois par an au printemps. Fin 2022, un chèque exceptionnel de 100 à 200 euros pour 12 millions de foyers s’est ajouté au versement du chèque énergie.

Depuis fin 2022, en complément et sous conditions de ressources également, un chèque fioul de 100 à 200 euros, une aide de 50 à 200 euros pour ceux se chauffant au bois et une indemnité carburant de 100 euros ont aussi été ajoutées. Le gouvernement a par ailleurs limité la hausse des tarifs de vente d’électricité à 15 % en 2023 après 4 % en 2022.

43 milliards d’euros sur deux ans

Cette politique ne fait pas l’unanimité. La Cour des comptes a exhorté vendredi le gouvernement à sortir « définitivement » du « quoi qu’il en coûte ». Elle appelle l’exécutif à faire du redressement des finances publiques dégradées par des crises successives « une priorité nationale », étrillant un manque d’ambition en la matière.

Car même en mettant de côté les éléments exceptionnels – comme la crise sanitaire ou l’inflation – la progression de la dépense publique est de 3,5 % en volume en 2022 et de 0,7 % en 2023. Soit pour cette année, un niveau qui reste supérieur à celui préconisé par le gouvernement dans sa feuille de route budgétaire pour ramener le déficit à 3 % du PIB en 2027.

Si le bouclier tarifaire sur l’électricité et le gaz, les remises à la pompe ou encore le chèque énergie ont permis à la France d’afficher le taux d’inflation le plus faible de la zone euro l’an dernier, ces mesures représentent un coût net de près de 43 milliards d’euros sur deux ans.


myspotvip

Lorsque vous vous inscrivez et vous recevrez les meilleures offres de MySpotVip et vous recevrez également un guide d'ÉPARGNE.
Préparez-vous pour les offres VIP les plus exclusives et uniques!