Des magasins calfeutrés, dissimulés derrière de grandes palissades en bois. Ce sont les derniers stigmates des révoltes qui ont eu lieu après la mort de Nahel. Un décor peu propice aux achats pour les clients. “Les soldes, ce n’est pas le moment”, estime une femme. Dans une boutique parisienne, le cœur n’y est pas pour une cliente. “On a moins envie de passer trop de temps dehors et aller dans différents quartiers“, affirme-t-elle.
“On est un peu dans l’incertitude”
Le chiffre d’affaires de deux gérantes d’un magasin a baissé de 15% par rapport à la même période l’an passé. “On est un peu dans l’incertitude, on ne sait pas si demain ça va aller ou pas“, regrette Virginie Joris, cogérante du magasin “Capsule” à Paris. Pour aider les commerçants, la période des soldes est rallongée d’une semaine. La fin est désormais programmée au 1er août prochain.