Inspirées par le monde du travail post-Covid, et poussées à mettre l’accent sur la qualité plus que sur la quantité, une soixantaine d’entreprises britanniques ont décidé de se mettre à la semaine de quatre jours. Il s’agit d’une expérimentation, qui, si elle est concluante, pourrait servir d’exemple au monde entier. Plus de 3 000 salariés britanniques – qui ne verront pas leurs salaires baisser – seront concernés par ce grand projet pilote, qui se tiendra de juin à décembre, à rapporté The Guardian lundi 4 avril .
Concrètement, la journée des salariés concernés sera un peu plus longue, mais ils auront tous un week-end de trois jours. Pour certaines entreprises, cela nécessitera un peu d’organisation. Par exemple, pour celles qui ont la nécessité d’être ouvertes cinq jours par semaine, il faudra mettre en place des roulements avec des équipes fonctionnant du mardi au vendredi et d’autres uniquement du lundi au jeudi.
La productivité avant tout
L’objectif de cette vaste expérimentation, qui ne convient pas forcément à toutes les entreprises (Panasonic et Unilever ont par exemple jeté l’éponge), est d’améliorer la productivité de chaque salarié, au profit de sa société, mais aussi d’être plus attractives pour les candidats à l’embauche, précise le quotidien britannique.
Royal Society of Biology fait partie du projet piloté par des chercheurs des universités d’Oxford et de Cambridge, mais aussi du Boston College aux États-Unis. Selon Mark Downs, directeur général de la firme britannique, la semaine à quatre jours pourrait bien être une réponse à un marché du travail « incroyablement compétitif ».