Apprentissage : la prime à l’embauche de 6.000 euros maintenue jusqu’en 2027

Recalibrée à 6.000 euros quels que soient l'âge de l'alternant, son diplôme poursuivi ou les effectifs de l'employeur, cette aide n'était prévue que pour 2023 jusque-là.


Elisabeth Borne ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion Sarah El Hairy, secrÃ'taire d'État chargÃ'e de la Jeunesse et de l'Engagement et Thibaut Guilluy, Haut-Commissaire à l'emploi et à l'engagement des entreprises participeront à l’evenement de lancement de la plateforme #1jeune1solution A l’occasion du lancement de la plateforme #1jeune1solution qui met en relation les entreprises avec des jeunes cherchant un emploi ou une formation, Elisabeth Borne, Sarah El Hairy et Thibaut Guilluy se rendront jeudi au CFA MedÃ'ric pour rencontrer des jeunes beneficiaires du  plan jeunes  et des entreprises ayant recours aux dispositifs mis en place par France Relance. Reunissant apprentis, jeunes en CDI, en service civique ou en VTE-Vert et employeurs, cet evenement permettra de tirer un premier bilan du dÃ'ploiement du plan #1jeune1solution avec ceux qui en beneficient.//ACCORSINIJEANNE_14290005/2011201443/Credit:Jeanne Accorsini/SIPA/2011201450

La prime exceptionnelle de 6.000 euros pour l’embauche d’un alternant , en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, sera maintenue jusqu’à la fin du quinquennat. Soit trois, voire quatre ans de plus, puisque le décret publié en fin d’année dernière, qui a recalibré son montant, a fixé l’échéance au 31 décembre 2023. Passée inaperçue jeudi lors de la Galette de l’Elysée, cette annonce d’Emmanuel Macron doit aider à atteindre l’objectif de 1 million de contrats d’apprentissage par an d’ici à 2027, a indiqué ce vendredi le ministère du Travail dans un communiqué.

A la sortie du premier confinement, l’exécutif avait basculé l’aide unique qui prévalait jusque-là en aide exceptionnelle. Pour rappel, cette aide unique n’était versée qu’aux entreprises de moins de 250 salariés pour des diplômes allant jusqu’au bac à raison du barème suivant : 4.125 euros maximum pour la première année d’exécution du contrat ; 2.000 euros et 1.200 euros les deux suivantes.

Demi-surprise

L’aide exceptionnelle qui a pris le relais a concerné toutes les entreprises, quels que soient les effectifs et le niveau de diplôme préparé, à hauteur de 5.000 euros pour l’embauche d’un mineur, 8.000 au-delà de 18 ans, pour la première année du contrat. Reconduite deux fois, cette aide a été revue à hauteur de 6.000 euros le 30 décembre dernier, quels que soient l’âge de l’étudiant, son diplôme poursuivi ou les effectifs de l’employeur (sous certaines conditions au-delà de 250 salariés).

Le maintien jusqu’à la fin du quinquennat est une demi-surprise dans la mesure où le ministre du Travail, Olivier Dussopt, et la ministre déléguée à la Formation professionnelle, Carole Grandjean, avaient alors indiqué que ce recalibrage serait « pérenne ».

« Une meilleure anticipation »

« Ce soutien renouvelé permettra une meilleure anticipation pour les entreprises et, par conséquent, de faciliter l’embauche de jeunes : plus de 800.000 contrats ont été signés cette année et nous continuons à viser 1 million d’apprentis par an pour 2027 », ont-ils indiqué ce vendredi dans leur communiqué.

Les chiffres définitifs de la campagne 2022 ne sont pas encore connus, mais le seuil de 800.000 sera probablement largement dépassé. Les premières estimations font état d’une croissance d’environ 10 à 15 % par rapport à 2021, année record avec 730.000 contrats privés ou publics. Si elle se confirme, cette estimation traduira toutefois un certain ralentissement de la croissance de l’alternance. Pour les professionnels du secteur, centre de formations principalement, l’enjeu désormais est de garantir que la qualité suivra la quantité.


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