Et de deux. A la mi-juillet, tous les syndicats – de la CFDT à Solidaire en passant par la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC et l’UNSA ainsi que la FSU – s’étaient mis d’accord au siège de Force ouvrière sur une déclaration commune tirant à boulets rouges contre le paquet législatif sur le pouvoir d’achat, adopté début août . A la fin de la semaine prochaine, va être rendue publique une autre déclaration signée à 13 elle aussi car plusieurs organisations de jeunesse seront encore de la partie. Sa cible : la réforme de l’assurance-chômage que veut lancer le gouvernement et qui ferait évoluer les règles d’indemnisation en fonction de la conjoncture, les durcissant quand celle-ci s’améliorerait.
. A la « vision arithmétique [du gouvernement] d’un durcissement des règles censé régler les difficultés de recrutement dans les métiers en tension », les organisations de salariés opposent la nécessité de travailler sur les enjeux en matière d’emploi posés notamment par la transition écologique.
Et un nouveau rendez-vous a été pris, le 3 octobre. Les 13 organisations se retrouveront au siège de l’UNSA, organisation syndicale non représentative, une quatrième rencontre étant déjà prévue ensuite à la CFE-CGC.
Enjeux d’emplois
Il n’y aura en revanche pas de position commune face à l’initiative du président de la République qui installera ce jeudi à Marcoussis le Conseil national de la refondation . Alors que pas un parti d’opposition ni une association d’élus ne feront le déplacement, Emmanuel Macron ne fera pas le plein du côté syndical. La CFDT ira. La CFTC et l’UNSA aussi.
« On ne peut pas critiquer la verticalité de l’exécutif et ne pas y aller », résume un dirigeant syndical. Comme la FSU et Solidaire, la CGT devrait a contrario décliner. Force ouvrière et la CFE-CGC, qui devraient trancher ce mardi matin, pourraient faire de même.