Baisse d’impôt confirmée pour les classes moyennes : à qui va-t-elle profiter ?

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a indiqué que l’allègement fiscal en faveur des classes moyennes pourrait être effectif dès 2025. Mais le flou persiste sur bien des aspects de la mesure.


En visite cet été à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Emmanuel Macron a confirmé qu’il entendait bien tenir sa promesse de baisse d’impôt pour les classes moyennes d’ici la fin de son quinquennat. Une annonce que le président de la République avait formulée à l’origine en mai dernier, lors d’une interview télévisée. Absorbé depuis la rentrée par la préparation du budget 2024, un exercice très difficile à boucler, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire vient de préciser au Figaro que l’engagement présidentiel interviendra “au plus vite, si possible dès le budget 2025”. La mesure ne figurera donc pas au projet de loi de finances (PLF) pour 2024. En revanche, Bercy a confirmé à Capital qu’elle sera bien inscrite dans la loi de programmation des finances publiques (LPFP) qui doit être débattue à l’Assemblée nationale en septembre.

Jusqu’à présent, on sait que cet allègement fiscal devrait représenter un coût de deux milliards d’euros pour l’État. Et qu’il est ciblé sur les classes moyennes. “On souhaite soutenir le pouvoir d’achat des classes moyennes”, a rappelé, samedi 2 septembre sur France Inter, le nouveau ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave. Interrogé il y a quelques mois sur ce qu’il entendait par “classes moyennes”, Emmanuel Macron avait pris comme fourchette les personnes qui gagnent entre 1.500 et 2.500 euros par mois. À nouveau questionné par Capital ce mercredi 6 septembre, Bercy botte en touche. Un autre élément doit aussi être éclairci : quelles modalités techniques seront choisies par l’exécutif pour mettre en branle la décision ? Baisse de charges ou de l’impôt sur le revenu (IR) ? Là encore, rien n’est arrêté.

Allègement des droits de succession

Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait aussi promis d’alléger les droits de succession. Un engagement populaire dans l’opinion. On pensait l’idée définitivement abandonnée face aux contraintes budgétaires… Ce n’est, a priori, pas le cas. “Aujourd’hui, l’engagement du président de la République n’est pas enterré. En revanche, il dépendra de nos marges de manœuvre budgétaires”, a indiqué le ministre Cazenave. Une réforme qui, comme l’a montré Capital, profiterait surtout aux ménages aisés.


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