Bruno Le Maire promet que les aides aux entreprises continueront tant qu’il y aura des restrictions

Interrogé sur le coût de ces mesures, le ministre de l’Economie a répondu que ce n’était « pas ce qui coûte le plus cher ». « Ce qui coûte plus cher, disons-le, ce sont les tests. »


French Finance and Economy Minister Bruno Le Maire answers journalists on the sidelines of a Eurogroup meeting at the EU headquarters in Brussels on January 17, 2022. (Photo by JOHN THYS / AFP)

Les aides aux entreprises affectées par les restrictions sanitaires liées au Covid-19 se poursuivront tant que ces dernières seront maintenues, a assuré ce vendredi 21 janvier le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

« Dès qu’il y a restriction, il y a aide des pouvoirs publics, donc je maintiendrai toutes les aides sectorielles tant que les mesures de restrictions sanitaires seront maintenues », a déclaré le ministre, dans un entretien sur la chaîne Public Sénat, ajoutant qu’il s’agissait d’une question de « justice ».

Ainsi, par exemple, les boîtes de nuit fermées jusqu’au 16 février « bénéficieront de l’intégralité des aides : les coûts fixes, l’activité partielle, les mesures qui ont été annoncées sur la masse salariale », a-t-il énuméré, alors que le gouvernement a annoncé jeudi soir la levée, courant février, de la plupart des restrictions prises pour freiner l’épidémie.

« Ce qui coûte plus cher, ce sont les tests »

Bruno Le Maire a également rappelé les nouvelles modalités de remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE) contractés dès le printemps 2020 pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire. Ainsi les entreprises les plus en difficulté pour leurs échéances de remboursement pourront les étaler sur une période plus longue, jusqu’à dix ans, ou décaler leur premier paiement de six mois.

Interrogé sur le coût de ces mesures, il a répondu que ce n’était « pas ce qui coûte le plus cher »« Le soutien aux restaurateurs, au tourisme, l’événementiel, aux boîtes de nuit, ce sont des soutiens qui sont parfaitement légitimes, ça se chiffre à 100 ou 120 millions d’euros » pour les mesures sur les coûts fixes, a-t-il chiffré, précisant qu’il n’avait pas encore le montant pour les mesures sur l’activité partielle. « Ce qui coûte plus cher, disons-le, ce sont les tests », pour un montant évalué à 1,5 milliard.

« La santé n’a pas de prix, donc je crois qu’il était nécessaire pour garantir la sécurité sanitaire des Français que les tests soient gratuits sous certaines conditions », a ajouté le ministre de l’Economie.


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