Selon les données communiquées par le ministère de la Transition énergétique, une hausse de 2,8 centimes en une semaine a été enregistrée sur les carburants entre le 29 juillet et le 4 août.
La nouvelle est mal perçue par les consommateurs, en pleine période de vacances, mais aussi par les entreprises de toute taille qui doivent assurer des déplacements pour maintenir leur activité à flot.
Une indemnité carburant qui n’est plus d’actualité
À en croire l’évolution de la conjoncture, c’est un véritable jeu d’équilibriste qui se met en place : l’inflation faiblit enfin, mais c’est le prix des carburants qui fait chavirer la balance.
Une nouvelle épreuve pour les Français, d’autant plus que l’indemnité carburant, qui permettait d’amortir ces frais, n’est plus en vigueur depuis le 31 mars dernier.
Seule « bonne nouvelle » dans ce contexte : les stations-service TotalÉnergies plafonneront les prix en dessous de 2 euros/litre, et ce, jusqu’à la fin de cette année.
En cause : la Russie et l’Arabie Saoudite qui réduisent leur production de pétrole, provoquant une hausse des cours
Le cours a grimpé de onze dollars depuis début août, passant de 75 à 86 dollars et pour l’heure, pas l’ombre d’une baisse à l’horizon.
En effet, dans le cadre des réductions volontaires de la production entreprises par les pays producteurs, cette tendance est partie pour durer sur août et septembre.
En juin dernier, l’Arabie saoudite avait communiqué une réduction additionnelle volontaire d’un million de barils par jour pour le mois de juillet, décision qu’elle a par la suite reconduite à deux reprises, pour les mois d’août et à présent de septembre.
Dans la foulée, la Russie suit la cadence : elle a également fait part de sa décision de réduire ses exportations de pétrole brut de 500.000 barils par jour pour le mois d’août, et de 300.000 barils par jour pour le mois de septembre.
