Six régions métropolitaines ont désormais réactivé le « plan blanc » dans leurs hôpitaux et cliniques. Sous la pression croissante de la cinquième vague de Covid-19, et après la Corse la semaine dernière et Provence-Alpes-Côte-d’Azur mardi, les agences régionales de santé (ARS) d’Ile-de-France, Occitanie, Pays de la Loire et Bourgogne-Franche-Comté ont en effet annoncé ce déclenchement.
La mise en oeuvre du « plan blanc » permet aux établissements de santé notamment d’augmenter les capacités d’accueil des patients. Ce, en déprogrammant des opérations et en réaffectant des personnels vers les services de soins critiques.
Une tension qui « s’est accentuée depuis plusieurs jours »
L’ARS Ile-de-France a justifié cette décision par « la tension (qui) s’est accentuée depuis plusieurs jours » sur le système de santé de la région. Mercredi, les établissements d’Ile-de-France dénombraient quelque 2.608 malades du Covid hospitalisés, dont 505 en soins critiques.
#COVID19 | Communiqué de presse🗞️▶️L'Agence réactive le plan blanc (niv.2) auprès de l’ensemble des établissements de santé franciliens dès ce jeudi 9 décembrehttps://t.co/00WH72mzOr
— ARS Île-de-France (@ARS_IDF) December 8, 2021
En prévision d’une « montée progressive » et à l’approche des vacances de Noël , « le plan blanc doit permettre aux établissements de s’organiser de manière à (s’)assurer » que les soignants pourront « profiter de leurs congés de fin d’année », ajoute l’agence francilienne, qui a aussi réactivé sa « cellule de renforts RH ».
Des taux d’occupation proches de 100 % dans certaines régions
De son côté, l’ARS Pays-de-la-Loire a demandé à ses établissements publics et privés « une déprogrammation de 20 % de l’activité de médecine et de chirurgie […] en préservant les interventions urgentes ». En Occitanie également, l’ARS a évoqué la possibilité de « déprogrammer progressivement certaines opérations moins prioritaires », sans toutefois fixer d’objectif à ce stade. Les patients Covid remplissent actuellement un tiers des 560 lits de réanimation de la région, dont « le taux d’occupation atteint 92 % » tous malades confondus « et même 100 % dans plusieurs départements », justifié l’ARS.