Immigration : Renaissance appelle les patrons à assumer leur soutien aux régularisations

e projet de loi sur l'immigration devrait arriver au Sénat en novembre. Au sein de la majorité, on exhorte les patrons des métiers en tensions de soutenir la régularisation des salariés sans papiers. À droite, ce volet de régularisation ne passe pas.


Assumer son souhait d’une régularisation des salariés sans-papiers et « dénoncer les hypocrisie » de la droite. C’est ce qu’a demandé Stéphane Séjourné, le secrétaire général de Renaissance dans un entretien publié dans Ouest-France. Le texte sur l’immigration devrait arriver au Sénat le 6 novembre en séance publique puis début 2024 à l’Assemblée.

« On sait que tous les secteurs confrontés à des tensions de recrutement sont favorables à la régularisation de salariés sans-papiers. Je lance donc un appel, à la responsabilité et à la sincérité aux organisations patronales et aux représentants de ces secteurs en tension », a poursuivi M. Séjourné.

Avant de rajouter : « À eux, donc, de dénoncer les hypocrisies, les doubles discours de certains parlementaires », a-t-il ajouté, en référence à la droite, qui réclame au contraire un durcissement des conditions d’accueil des étrangers.

Marcon sur une ligne de crête

En l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, le gouvernement tente de trouver un compromis avec LR sur le projet de loi immigration, mais plusieurs ténors de droite ont réaffirmé leur opposition au volet régularisation du projet de loi. En février dernier, Jordan Bardella, président du Rassemblement national avait déjà indiqué qu’il ne voterait pas « une loi qui prévoit d’accélérer la régularisation des travailleurs clandestins ».

Le gouvernement pourrait être contraint de recourir à l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire passer le texte sans vote. « Ces élus savent pertinemment que les mesures de régularisation sont nécessaires, pourtant ils ne veulent pas en assumer la responsabilité politique », a tempêté M. Séjourné, plaidant pour l’équilibre du texte gouvernemental, entre « humanité » pour les uns, via des régularisations, et « fermeté », via des expulsions facilitées.

Une tribune publiée mardi par une dizaine d’élus de la majorité associés à des élus de gauche a demandé au gouvernement d’étudier attentivement le volet régularisation et de ne pas céder aux pressions de la droite pour le sacrifier. Une tribune qui a divisé au sein du gouvernent, qui tente de concilier avec la droite depuis le début du mandat. De son côté, Clément Beaune, le ministre des Transports, a estimé qu’elle était « utile » et qu’il aurait « sans doute » signer ce texte lui aussi.


myspotvip

Lorsque vous vous inscrivez et vous recevrez les meilleures offres de MySpotVip et vous recevrez également un guide d'ÉPARGNE.
Préparez-vous pour les offres VIP les plus exclusives et uniques!