Jouets, textiles… Le prix de certains produits va « carrément baisser », assure Michel-Édouard Leclerc

Le dirigeant des magasins Leclerc explique qu’il veut négocier à la baisse les prix sur les produits courants afin de casser l’inflation.


Le Parisien Week end Paris XVe, le 28 juin 2022 A l'occasion des 10 ans du magazine Le Parisien Week-end Portrait de Michel Edouard Leclerc Photo LP / Fred Dugit

Les prix de plusieurs produits vont « carrément baisser » dans les mois à venir, a assuré  Michel-Édouard Leclerc. « Tout ce qui est non alimentaire, mais aussi peu produit en France, comme le textile, va carrément baisser », a expliqué le dirigeant des magasins Leclerc, ajoutant à la liste « dans les semaines qui viennent les jouets de Noël. Il y a des vraies baisses, de l’ordre de 2 à 3 %. »

Il cite également le marché des céréales, qui « a suffisamment baissé cette année pour que l’on puisse avoir des pâtes moins chères, et tous les produits autour comme les pizzas, etc. » Le cours du café est, lui, « en train de remonter, mais il est resté stable » et il est question d’aller chercher des baisses de prix. Ces reculs sont dus à la baisse de certains coûts, par exemple celui des « transports depuis l’Asie», explique-t-il.

« Une inflation qu’il faut diviser par deux »

Pour Michel-Édouard Leclerc, l’inflation générale va diminuer dans les prochains mois. Mais pas forcément du côté des produits courants. « On vient de se taper quand même 17 % de hausse en un an et demi. Donc pour que la courbe baisse, il va falloir s’y employer dare-dare », lance-t-il.

Un cycle de négociations entre les différents acteurs du marché, pour limiter voire faire baisser l’inflation, a été ouvert par le gouvernement. « On va y aller avec beaucoup d’énergie, chercher des baisses si on peut », surtout chez les multinationales auxquelles les distributeurs comme Leclerc achètent leurs produits. Il y a « une inflation qu’il faut diviser par deux sur les produits alimentaires, sur les produits de consommation courants. Là, beaucoup d’industriels ont tapé des ménages à des niveaux inégalés depuis très longtemps. »

Tous les tarifs reçus en début de négociations « sont entre 6 et 10 % de demande de hausse pour 2024 », explique-t-il, « il va falloir ramener ça à des 2 %, 3 % maximum ».


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