L’automobile tire la production industrielle vers le bas

La production industrielle a diminué de 0,5 % en mars dans l'Hexagone, après une baisse de 1,2 % en février, a indiqué l'Insee. Dans le seul secteur automobile, pénalisé par les pénuries et les retombées de la guerre en Ukraine, le repli atteint 7,3 %.


Un operateur travaille sur la chaine de montage d'un Renault Scenic. *** Local Caption *** Ouvrier technicien montage vehicule voiture usine

L’industrie française a donné de nouveaux signes de faiblesse au mois de mars, selon l’Insee. Sa production a baissé de 0,5 % dans son ensemble par rapport au mois précédent, qui était lui aussi dans le rouge de 1,2 %. Dans le seul secteur manufacturier, le repli atteint -0,3 % après -0,9 % en février.

Sur un an cependant, en comparant les résultats sur le premier trimestre, l’activité industrielle reste dans le vert. Elle affiche une hausse de 0,3 % dans son ensemble et de 1,2 % dans le seul secteur manufacturier.

L’automobile a enchaîné les chocs

Dans le détail , l’essentiel du repli est imputable à la branche des transports et plus particulièrement à l’automobile où la production a chuté en mars de 7,3 % après un repli conséquent de 5,4 % un mois plus tôt. Sur un an, la chute du secteur automobile est impressionnante même si elle est loin des décrochages constatés au début de la crise sanitaire. Pour les trois premiers mois de l’année, elle atteint en effet 16,6 % en rythme annuel.

Il est vrai que les constructeurs automobiles français ont enchaîné les chocs. Alors qu’ils se remettaient à peine de la crise sanitaire, ils ont été confrontés à une pénurie de semi-conducteurs, puis cette année à la double peine des effets de la guerre en Ukraine et du confinement de Shanghai, poumon économique de la Chine.

Certains secteurs échappent à la morosité

Si la situation dans l’automobile est particulièrement tendue, ce n’est pas le seul secteur à souffrir. Les données de l’Insee montrent un recul de l’activité industrielle dans les biens d’équipement (-0,7 % en mars, après +1,0 %) ainsi que dans les industries agroalimentaires (-0,3 %, après +0,4 %).

Au final, seules certaines activités que l’Insee regroupe sous l’étiquette « autres produits industriels » échappent un peu à la morosité ambiante. C’est le cas du « bois papier et imprimerie » (+2,7 % après +0,7), de la pharmacie (+2 % après -13,8 %), du « textile-habillement-cuir et chaussures » (+1,5 % après + 5,9 %) ou bien encore de la chimie (+1,8 % après -2,5 %).


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