Mounir Bouabdellah est un entrepreneur social. C’est comme ça qu’il se définit au micro du podcast Et Moi. A 28 ans, le jeune homme a su valoriser les compétences acquises grâce à la fibre sociale qui l’anime et l’a construit. Lauréat de l’Institut de l’engagement il a été aidé, malgré des difficultés familiales, à suivre un parcours d’excellence en école de commerce et à entrer dans un grand groupe international. Impliqué dans différentes associations successives, il a cofondé un incubateur social pour les faire grandir.
Faire fonctionner une association, distribuer des repas ou faire de l’alphabétisation mobilisent des compétences dans les domaines allant de la levée de fonds, à la pédagogie, en passant par la logistique. Plutôt que de classer le bénévolat dans la sphère de l’aide, il préfère qu’on le voie pour ce qu’il est : un gisement de qualités professionnelles qui ont été développées dans l’action et sont du registre de l’entrepreneuriat.
Naissance de l’Institut de l’engagement
L’institut de l’engagement par lequel est passé Mounir Bouabdellah a été fondé par Martin Hirsch en 2012. Il est né du succès du service civique créé en 2010. Alors Haut commissaire à la Jeunesse, il réalise la capacité de ces jeunes aux « cursus pavés d’échecs », comme il le dit, à organiser et mener des actions sociales. Il crée l’Institut afin de poursuivre leur accompagnement et leur intégration. Suivant la même impulsion, le gouvernement veut faciliter pour les bénévoles l’obtention de diplômes dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience (VAE).
