Rebond surprise de la production industrielle en février


Employees wearing protective masks against the spread of the novel coronavirus, COVID-19, work along the assembly line that produces both the electric vehicle Renault Zoe and the hybrid vehicle Nissan Micra, at Flins-sur-Seine, the largest Renault production site in France on May 6, 2020. - To reopen following the March 17th lockdown across France, the factory has had to enforce all the safety measure required to reduce any spread of COVID-19 at the assembly plant, with workers having to wear protective masks and gloves and diving the assembly line into individual parts to spot any person-to-person contamination. (Photo by Martin BUREAU / AFP)

Bonne nouvelle pour l’industrie. Après avoir plongé en janvier, l’activité industrielle a fortement rebondi en février, selon les données publiées par l’Insee. Prise dans son ensemble, la production industrielle a affiché une hausse de 1,2%, ce qui reste insuffisant pour effacer complètement le plongeon de janvier (-1,4% selon les chiffres révisés). Sur un an, il affiche une légère hausse de 0,5 %.

Il en va de même dans le seul secteur manufacturier. L’activité a augmenté de 1,3% en février après une baisse de 1,5% en début d’année. Sur un an, la hausse atteint 1,7 %.

La voiture en forme

Les bons résultats du mois de février, qui s’avèrent nettement supérieurs aux attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de l’ordre de 0,5%, s’expliquent avant tout par le regain d’activité dans le secteur des transports. Et plus particulièrement dans la production automobile, qui a augmenté de 3,4 % par rapport à janvier.

Celui des « autres matériels de transport », qui comprend le rail et l’aviation, a augmenté de 7,3 %. Ces bons résultats s’expliquent en grande partie par le fait que le secteur automobile est « moins affecté qu’il y a un an par les difficultés d’approvisionnement en composants électroniques. En effet, sur un an, l’activité du secteur automobile a augmenté de 16,4 %.

Seul le secteur de la cokéfaction-raffinage fait mieux en rythme annuel, avec une poussée de 24,2 %. Mais cette forte hausse est due à « la réouverture d’une raffinerie qui avait été arrêtée sur la même période un an plus tôt », explique l’Insee. Sur un an également, la production baisse fortement dans les industries extractives, énergie, eau (‑6,1 %), principalement en raison de la baisse de la production d’électricité. Il baisse également dans les industries agro-alimentaires (‑3,3 %).

Plongée dans la sidérurgie

Mais les branches les plus pénalisées restent sans surprise celles pour lesquelles l’énergie pèse lourdement dans les coûts de production, représentant parfois près de 60 % du total. Dans un « contexte de hausse des prix de l’électricité et du gaz », la sidérurgie est la plus touchée avec une baisse de production de 25,9%.

Elle n’est pas la seule à souffrir, loin de là. Dans le même temps, la production a chuté de 22,5 % dans la fabrication de pâtes, papiers et cartons, et de 19,9 % dans le secteur de la chimie de base.

En Allemagne, le secteur des transports dope les commandes industrielles

Si en France, le secteur des transports explique le rebond de la production industrielle en février, outre-Rhin cette même branche d’activité explique la hausse inattendue des commandes passées à l’industrie.

Ils ont augmenté de 4,8 % en glissement mensuel en mars, grâce à la forte croissance du secteur de la fabrication de véhicules divers, ainsi qu’à l’augmentation des commandes dans les secteurs de la fabrication de véhicules et de véhicules à moteur. , et en génie mécanique.


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