Stylos, cahiers, nouveau cartable ou encore surligneurs… pour les familles, la rentrée est un véritable budget. Pour éviter qu’elle ne pèse trop lourd dans les bourses des foyers les moins aisés, les caisses d’allocations familiales (Caf) leur versent chaque année une aide dont le montant varie selon le nombre d’enfants à charge et l’âge de chacun d’entre eux : 398,09 euros par enfant âgé de 6 à 10 ans, 420,06 euros s’il a entre 11 et 14 ans et enfin 434,60 euros par enfant âgé de 15 à 18 ans. Augmentée de 5,6% cette année pour faire face à l’inflation, l’enveloppe vise à favoriser le financement des fournitures de rentrée (vêtements, fournitures scolaires..). Mais elle possède une autre caractéristique : pas besoin de la déclarer au fisc, bien qu’elle soit calculée en fonction du plafond de ressource des foyers.
L’ARS, attribuée à près de trois millions de familles, n’est pas la seule prestation sociale à ne pas devoir être déclarée à l’administration fiscale. Les allocations familiales, la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), la bourse d’étude pour les étudiants, les allocations logement ou de soutien familial ne sont pas imposées non plus.
Seules quelques prestations sociales doivent être déclarées, si elles dépassent des plafonds fixés par l’Etat, comme les titres restaurants ou les chèques vacances. C’est également le cas des indemnités journalières, des pensions d’invalidité et des allocations chômage.