Pas de QR Code pour rentrer dans la cour de récréation du collège à la rentrée. Alors que le gouvernement va étendre l’obligation d’avoir un pass sanitaire pour fréquenter restaurants, cinémas, salles de spectacles, piscines et autres lieux fréquentés par le public, Jean Castex s’est engagé à ne pas recourir à la même méthode pour les établissements scolaires qui rouvriront en septembre.
« Toute notre stratégie depuis le début de la crise […] a consisté à ce que les enfants de France soient le plus possible scolarisés. […] Alors on ne va pas dire maintenant, si vous n’êtes pas vaccinés, d’autant que certains n’y peuvent rien, on va vous priver d’école. Donc pas de pass sanitaire dans les établissements scolaires », a assuré le Premier ministre au journal de 13 h 00 de TF1 .
Campagne de vaccination
Même sans l’arme du pass sanitaire, l’exécutif entend toutefois pousser les feux pour accélérer la campagne de vaccination auprès des collégiens et des lycéens, comme il le fait pour le reste de la population. Jean Castex a ainsi annoncé vouloir « mettre le paquet dans les collèges et dans les lycées pour vacciner »
« Nous allons faire des vaccinations dans les collèges et dans les lycées à la rentrée et à cette occasion, nous proposerons aux professeurs qui n’ont pas encore été vaccinés de profiter de ce dispositif », a-t-il poursuivi, qualifiant de « satisfaisant » le taux de vaccination du personnel enseignant sans toutefois étayer ce jugement par des chiffres précis.
Début juillet, Jean-Michel Blanquer s’était montré très réservé face à la perspective de « vaccinodromes » dans les établissements scolaires, disant craindre « une charge de plus » de nature à « troubler le cours normal de l’organisation » de ces derniers. Le ministre de l’Education nationale voulait rassurer les proviseurs, qui gardent un mauvais souvenir des autotests qu’ils avaient dû gérer seuls. La solution pourrait passer par la simple mise à disposition de locaux pour une campagne de vaccination gérée par des professionnels.