Les entreprises seront fortement incitées à faire des stocks de masques pouvant couvrir dix semaines de crise, a indiqué la secrétaire d’Etat à l’Economie Agnès Pannier Runacher. La filière française, qui peine à écouler sa production, devra également être privilégiée.
📢 Nous préparons la rentrée avec un risque de re-circulation du virus, c'est pourquoi nous demandons aux #entreprises de prévoir 10 semaines de stocks de #masques, en leur rappelant que nous avons désormais des producteurs 🇫🇷 de masques textiles à filtration garantie. pic.twitter.com/wr2yEKelzm
— Agnès Pannier-Runacher (@AgnesRunacher) July 1, 2020
Les masques français sont « compétitifs »
Et pas question d’invoquer le coût des masques made in France, selon la secrétaire d’Etat. « Je rappelle que les masques lavables, réutilisables, sont beaucoup moins chers à l’usage que les masques chirurgicaux tels qu’on les paye aujourd’hui », a-t-elle affirmé. « Et ils sont compétitifs par rapport au prix du masque chirurgical importé de Chine avant la crise. Il y a donc un vrai intérêt écologique, productif et économique à préférer ces masques dans l’environnement de travail ».
Autre intérêt de ces stocks : écouler la production de beaucoup d’entreprises, qui s’étaient reconverties pour faire face à la demande. Un phénomène amplifié par l’annulation de commandes au dernier moment, notamment par certaines collectivités locales.