Coronavirus : une aide aux salariés fragilisés par la crise pour le paiement des loyers

Tous les salariés du secteur privé gagnant moins de 1,5 SMIC et ayant été confrontés à une baisse d'au moins 15 % de leurs revenus pour cause de chômage partiel pourront bénéficier de cette aide, d'un montant de 150 euros pour un mois et renouvelable une fois. Les demandeurs d'emploi sont aussi concernés.


Des jeunes d'un quartier sensible de Nice passent du bon temps sur le toit de leur tour HLM. Ils font des pompes, des selfies et dansent sur le toit.//MAVILA_11107/2004170617

Le dispositif était attendu depuis plusieurs semaines. Il a été entériné ce jeudi par le conseil d’administration d’Action Logement. L’ex-1 % logement va débourser 100 millions d’euros pour aider les salariés fragilisés par la crise sanitaire, et qui peinent à payer leur loyer ou leur prêt immobilier.

Tous les salariés du secteur privé gagnant moins de 1,5 SMIC et ayant été confrontés à une baisse d’au moins 15 % de leurs revenus pour cause de chômage partiel pourront bénéficier de cette aide, d’un montant de 150 euros pour un mois et renouvelable une fois. Cela quelles que soient leur ancienneté et la nature de leur contrat de travail, ont précisé Action Logement et le ministère du Logement dans un communiqué commun.

« Réponse sociale »

Les demandeurs d’emploi ou les salariés « ayant eu à connaître des surcoûts de loyer du fait de la crise sanitaire en maintenant une double résidence pour motif professionnel » sont également concernés par le dispositif.

Le ministère fait valoir que ces aides s’ajoutent à celles de l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) et des Fonds de solidarité pour le logement (FSL) départementaux, dotés de 350 millions d’euros.

Pour l’heure, ni les propriétaires privés ni les bailleurs sociaux n’ont observé une explosion des impayés de loyers. Cependant, « certaines familles continuent à payer leur loyer mais réalisent pour cela d’autres sacrifices. C’est pourquoi la réponse à la crise que nous traversons ne doit pas être uniquement économique et sanitaire, mais aussi sociale », indiquait déjà aux « Echos » ce mercredi le ministre du Logement , Julien Denormandie.

Signaux d’alerte

En outre, quelques signaux d’alerte laissent penser que le nombre d’impayés pourrait augmenter dans les mois à venir avec la crise économique qui s’engage. Dans une note publiée ce mercredi, l’Anil indique ainsi que le nombre d’appels au numéro « SOS loyers impayés » est passé de 1.475 en janvier à 3.964 en avril, pour redescendre, cependant, à 2.604 en mai.


myspotvip

Lorsque vous vous inscrivez et vous recevrez les meilleures offres de MySpotVip et vous recevrez également un guide d'ÉPARGNE.
Préparez-vous pour les offres VIP les plus exclusives et uniques!