C’est une idée qui avait été évoquée par Emmanuel Macron lors de son allocution du 12 juillet. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a confirmé ce mercredi la fin de la gratuité des tests Covid à partir de la mi-octobre, « sauf prescription médicale ».
« Les tests à répétition n’empêchent pas d’aller à l’hôpital et de contaminer fortement. D’ici mi-octobre, chacun aura eu le temps de s’organiser et de prendre ses responsabilités, nous prenons également les nôtres », a-t-il précisé. Cette mesure doit, selon l’exécutif, pousser plus de Français vers la vaccination en limitant le recours aux tests dits « de confort ».
Troisième dose de vaccin pour les plus fragiles en septembre
Autre idée évoquée par Emmanuel Macron à la mi-juillet : l’injection de troisièmes doses de vaccin. La « campagne de rappel » pour les « populations à risque » débutera mi-septembre, a confirmé le porte-parole du gouvernement, qui a précisé que « les rendez-vous ouvriront dès la fin du mois d’août, début du mois de septembre ». « La liste des populations concernées sera établie par la Haute autorité de santé », a-t-il ajouté. Les plus de 80 ans et les populations les plus vulnérables en feraient partie.
Gabriel Attal a par ailleurs demandé aux préfets des départements dont le taux d’incidence dépasse les 200 cas pour 100.000 habitants d’exiger le passe sanitaire dans les centres commerciaux de plus de 20.000m². Par ailleurs, dans ces départements, les préfets doivent désormais rétablir le port du masque en intérieur dans les lieux recevant du public. Le but étant de « freiner des quatre fers » l’épidémie de Covid-19.https://flo.uri.sh/visualisation/6983886/embed
Confinement en Guadeloupe et Martinique
Le porte-parole du gouvernement a également annoncé une série de mesures pour combattre l’aggravation de la situation épidémique dans les Outre-mer, qualifiée de « dramatique » par Emmanuel Macron plus tôt dans la journée. Un « confinement strict » sera mis en place en Guadeloupe, comme c’est déjà le cas sur l’île voisine de la Martinique, entraînant la fermeture des restaurants, bars et plages.
« C’est une nécessité vitale », pour « stopper au plus vite la circulation du virus », a ajouté Gabriel Attal. L’exécutif a également décidé de placer la Polynésie en état d’urgence sanitaire dès le 12 août.