Cela fait partie des avantages que les personnes vaccinées gagneront dans leur vie de tous les jours. Jean Castex a annoncé ce mercredi un assouplissement des règles d’isolement pour les personnes cas contacts qui ont achevé leur parcours vaccinal. Pour ces dernières, l’isolement de sept jours en vigueur jusqu’à présent n’est plus obligatoire à partir d’aujourd’hui, si elles peuvent faire la preuve d’un test de dépistage négatif.
Cette annonce suit en partie l’ avis du Haut Conseil de la santé publique mis en ligne le 18 juillet. Ce dernier recommandait de lever l’isolement pour les cas contact vaccinés mais de réaliser un test immédiatement et sept jours après le contact. Le gouvernement n’a pas repris l’idée d’effectuer un second test au septième jour. Selon le ministère de la Santé, un test négatif réalisé immédiatement après le contact avec une personne infectée par le Covid-19 suffit donc pour les cas contact vaccinés.
Tests positifs
Pour les cas positifs en revanche, vaccinés ou non, les règles d’isolement devraient se durcir très bientôt . Le projet de loi en discussion à l’Assemblée nationale ce mercredi prévoit un isolement obligatoire de dix jours pour les cas confirmés. Les malades isolés pourront être contrôlés par les forces de l’ordre. Ils ne pourront sortir qu’entre 10 heures et 12 heures ainsi qu’en cas d’urgence ou pour effectuer des déplacements indispensables hors de ce créneau, d’après le projet de loi.
Pour tenir compte de cette situation, le dispositif d’indemnisation par l’Assurance-maladie des cas contact qui ne peuvent pas télétravailler le temps de leur isolement – qu’il s’agisse de salariés ou de non-salariés – va être prolongé. Tout comme la suspension du jour de carence pour les fonctionnaires en cas d’arrêt de travail lié au Covid, qui s’appliquera jusqu’au 31 décembre. C’est ce qui ressort de l’examen du projet de loi par les députés depuis mardi.
Répondant à une demande du Modem , le gouvernement a présenté un amendement pour élargir le champ du dispositif. Il s’agit de supprimer la condition minimale d’activité qui empêche l’ouverture de droits à indemnités journalières pour les micro-entrepreneurs ayant de trop petits revenus qui seraient contraints de s’isoler. Un autre amendement gouvernemental vise à « neutraliser les effets de la crise sanitaire sur les revenus de 2020 des travailleurs indépendants sur lesquels repose le calcul du montant des indemnités journalières », précise-t-on au ministère de la Santé.