Emploi : Emmanuel Macron reçoit les partenaires sociaux mercredi

Le chef de l'Etat réunit de nouveau cette semaine syndicats et patronat deux semaines après un premier sommet post-déconfinement. Il devrait dévoiler ses arbitrages sur l'évolution du chômage partiel et de la réforme de l'assurance-chômage.


Point d’orgue d’une première concertation express sur l’emploi , Emmanuel Macron recevra ce mercredi à 16 heures les partenaires sociaux, pour leur faire part de ses premiers arbitrages. Cette réunion, qui intervient un peu plus de deux semaines après la première comme il leur avait annoncé, est très attendue par les syndicats et le patronat, même si certains estiment que toutes les rencontres organisées au ministère du Travail depuis le 4 juin n’ont eu de concertation que le nom.

Rien n’a filtré de l’ampleur des annonces qui seront faites lors de ce sommet social. A minima, chacun s’attend à ce que soient dévoilés les contours du nouveau dispositif de chômage partiel de longue durée, taillé pour les secteurs dont le plan de charge va connaître un sérieux trou d’air, comme l’aéronautique ou l’automobile. Le gouvernement voulant aller vite, une mise en place début juillet est envisageable et passera par un accord d’entreprise ou de branche en échange de contreparties sur l’emploi notamment, sans pour autant que les licenciements soient exclus .

Nouveau serrage de vis

La réunion sera-t-elle l’occasion de dévoiler les contours de l’autre dispositif de chômage partiel, censé répondre aux difficultés passagères, et qui sera moins incitatif que celui de longue durée ? C’est possible, même si le calendrier de mise en oeuvre pointe plutôt vers septembre car, après un premier serrage de vis début juin, l’exécutif ne veut pas couper trop vite les aides actuelles de peur de voir les suppressions d’emploi s’envoler. Logiquement, le reste à charge de l’employeur augmentera et la part de la rémunération nette versée au salarié diminuera (de 84 % à une fourchette de 70 % à 74 % selon les derniers chiffrages connus).

Si l’on se base sur l’agenda des discussions qui ont eu lieu avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, le sommet social sera aussi l’occasion d’aborder le plan jeune en gestation, le sujet des travailleurs détachés mais aussi l’assurance-chômage, sujet le plus conflictuel avec les syndicats qui réclament, compte tenu de la détérioration du marché de l’emploi, la mise au placard de la réforme de 2019.

Les derniers échos allaient plutôt dans le sens d’un maintien de tous ses chapitres quitte à faire évoluer les paramètres pour en adoucir les effets. Deux mesures cristallisent les critiques : les conditions d’éligibilité pour percevoir une allocation (6 mois de travail sur 27 actuellement) et le calcul du salaire journalier de référence dont est déduit le montant de l’allocation. Emmanuel Macron ira-t-il à ce niveau de détail ou renverra-t-il à des discussions avec les syndicats et le patronat ? Réponse mercredi.


myspotvip

Lorsque vous vous inscrivez et vous recevrez les meilleures offres de MySpotVip et vous recevrez également un guide d'ÉPARGNE.
Préparez-vous pour les offres VIP les plus exclusives et uniques!