Ces métiers à tisser centenaires fonctionnent à l’électricité. Problème pour Olivier Pelleray, chef de l’entreprise, le prix de sa facture a été multiplié par sept. Il a donc pris une décision radicale : quitter le réseau électrique jusqu’à la fin de l’hiver. Comment se fournira-t-il en énergie jusque-là ? Avec des larmes de soulagement, il nous présente sa solution : un groupe électrogène, qui lui coûtera 7000 euros par mois, soit deux fois moins cher que ce qu’il aurait payé en électricité.
“Tout se passe bien”
Cette alternative permet, pour l’instant, de sauver cette petite entreprise de la Loire et les emplois de quinze salariés. Les employés sont d’ailleurs plutôt rassurés par le choix de leur patron. ” C’est incroyable, il y a des commandes, tout se passe bien”, relève l’une d’entre eux.
Depuis une semaine, l’entreprise a aussi dû augmenter le prix de tissu de quinze à 25%, pour sa clientèle issue entre autres de la haute couture. “Pour le moment, on a la chance d’avoir des très bons clients, qui nous suivent depuis des années et qui nous suivent au niveau de cette augmentation de prix.” À plus long terme, Olivier Pelleray souhaite que son entreprise devienne autonome en énergie, notamment par l’installation de panneaux solaires, pour lesquels il espère obtenir une aide financière.