La baisse du chômage avait été spectaculaire en 2021. Sauf surprise, la performance ne devrait pas se reproduire en 2022 au vu des statistiques publiées mercredi à midi par le ministère du Travail. A la fin juin, la France hors Mayotte comptait 3.165.900 demandeurs d’emploi n’ayant pas du tout travaillé dans le mois. C’est 26.500 de moins qu’à la fin mars, alors que sur le premier trimestre, la diminution avait été de 169.100. Ce freinage n’est pas une surprise, l’emploi réagissant toujours avec retard à la croissance qui a stagné au premier trimestre en France .
26.500 chômeurs de catégorie A de moins
Lorsque l’on s’intéresse également aux demandeurs d’emploi qui ont un peu ou beaucoup travaillé dans le mois (catégories B et C), on constate aussi les contrecoups de la panne de la croissance du début de l’année, avec une forte baisse des premiers (-3,7 % après +2,2 %) et une autre plus limitée des seconds (-0,3 % après 0 %). Au total, cependant, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi qu’elles aient ou non travaillé (catégories A, B et C) a continué à baisser, revenant à 5.436.100, en baisse de 1,7 %. Mais dans un contexte dynamique du côté des entrées à Pôle emploi qui ont augmenté de 2,2 %, avec en particulier une poussée des fins de mission d’intérim.