Il est vrai qu’entre le stress ambiant, les grèves à répétition et plus récemment le confinement, parfois compliqué dans des logements exigus, un changement de vie peut parfois s’imposer. C’est ce que révèle une étude publiée par le site spécialisé Cadremploi.
Alors qu’un cadre francilien sur deux est insatisfait de sa situation, la plupart seraient prêts à quitter Paris, et même à changer de métier. Cependant, la question de la perte de l’emploi empêche encore certains de sauter le pas.
Lyon dans le trio de tête
Parmi les 1 919 cadres interrogés en ligne entre le 16 et le 17 juillet 2020, 96 % vivent en région parisienne. 83 % d’entre eux envisagent une mobilité en région. L’étude précise cependant que “Comme toujours, s’ils sont nombreux à exprimer leurs désirs de quitter la Ville Lumière, le cap entre la réflexion et la prise de décision reste difficile à franchir.” Le frein principal étant la peur “de ne pas trouver un emploi” s’ils quittent la région parisienne.
Pour ceux qui sont prêts à passer le cap, 51 % envisagent de s’installer à Bordeaux, 44 % à Nantes et 31 % pensent à poser leurs valises dans la capitale des Gaules.
Il semblerait donc que des mouvements de population soient prochainement constatés, puisque 28 % des cadres interrogés déclarent “rechercher activement un poste et passer des entretiens”, soit une hausse de 2 points par rapport à la précédente enquête annuelle. De même, 4 % ont d’ores et déjà demandé une mutation au sein de leur entreprise et 6 % sont encore “en réflexion”. L’option de la démission est en revanche en recul, car seulement envisagée par 46 % des cadres.
61 % sont prêts à “changer de métier”
Et il semble que les prises de conscience soient nombreuses. Pour preuve, 61 % des cadres seraient même disposés à changer de métier, quitte à supporter une perte de salaire pour un peu plus de la moitié des sondés. Le tout pour trouver “un meilleur cadre de vie” (89 %) et préserver sa vie personnelle alors que 63 % qualifient la capitale de particulièrement stressante, et où les temps de transports sont trop importants, pour 48 % des interrogés.