Son objectif est “d’effectuer un fin suivi” de l’application des mesures du plan et de leurs effets, “d’identifier (…) les obstacles éventuels (…) les arbitrages à rendre et, le moment venu, les améliorations ou inflexion à apporter”, a indiqué le ministère de l’Economie dans un communiqué.
L’enjeu pour Bercy est de ne pas perdre de temps afin que le plan vienne rapidement soutenir l’économie française durement frappée par la crise, alors que le PIB devrait se contracter de 10% cette année, selon la prévision du gouvernement, qui compte aussi sur un rebond de 8% l’an prochain.
Des indicateurs de suivi
La première réunion de ce comité s’est tenue avec le ministre Bruno Le Maire, à distance ce lundi après avoir été testé positif au Covid-19, son collègue des Comptes publics, Olivier Dussopt, ainsi que Bruno Parent, nommé secrétaire général du comité, et les différents services concernés du ministère de l’Economie. La définition d’indicateurs de suivi des dépenses et d’évaluation de l’impact des mesures du plan permettra de vérifier le rythme de décaissement des fonds et qu’ils portent leurs fruits.
Le gouvernement entend ainsi connaître précisément combien de ménages ou d’entreprises bénéficient de telle ou telle mesure (prime à la rénovation des logements, prime à la conversion automobile, prime à l’embauche d’un jeune, etc.).
Création d’une plateforme
Pour améliorer l’information de tous, une “plateforme” sera créée sur internet et devrait être accessible à partir de début octobre. “Il faut que la relance soit visible par les Français”, a souligné Bruno Le Maire en ouverture de cette réunion, selon des propos rapportés par le ministère.
M.Le Maire a également redit l’importance d’associer les territoires, en particulier les régions, à l’exécution du plan. Une telle décentralisation est “absolument indispensable” pour porter les mesures du gouvernement au niveau local, selon lui. Outre ce comité de pilotage, un conseil de la relance doit se réunir chaque mois autour du Premier ministre Jean Castex.