« Tant que je serai ministre des Finances, il n’y aura pas d’augmentation d’impôts pour les ménages français ! », a tonné Bruno le Maire, lors d’une conférence de presse sur la relance économique, le lundi 1er mars. Avec la crise et la dérive des finances publiques, nombreux sont les particuliers qui craignent de nouvelles taxes sur leur épargne pour renflouer les caisses de l’Etat. D’ailleurs, plusieurs élus de gauche et certains économistes ont récemment proposé d’instaurer une taxe exceptionnelle, dite Covid, pour les ménages les plus aisés. Mais, pour le ministre, les Français n’ont aucune crainte à avoir.
Ne pas taxer… mais inciter à consommer
« J’écarte une nouvelle fois, clairement et définitivement, toute taxation de l’épargne des Français ! », a donc affirmé, une nouvelle fois, Bruno le Maire. Un exercice auquel il se livre depuis plusieurs mois déjà. Il est facile en effet de faire le parallèle entre la note salée du plan de relance de l’économie (100 milliards d’euros) et l’épargne colossale accumulée par les Français depuis le premier confinement : « 200 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année 2021 », a-t-il ainsi révélé.
Si la piste de la hausse d’impôt est donc écartée pour de bon, il n’en reste pas moins que le gouvernement lorgne bel et bien sur les bas-de-laine bien garnis des épargnants. Plutôt que de taxer, il préfère inciter à consommer. Il compte « donner des incitations aux Français […] de dépenser leur épargne dans l’économie et donc de participer à la relance économique », a ajouté le ministre de l’Economie et des finances… sans toutefois apporter plus de précision.
Bercy planche sur le sujet, a-t-il reconnu, mais pas question de dévoiler pour l’instant ce qui devrait être de nouvelles carottes fiscales. Selon Les Echos, les transferts ou les dons entre générations pourraient être assouplis.