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Comme depuis le début du quinquennat, il n'y aura pas de mesure salariale générale au programme de 2021, a annoncé la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, aux syndicats ce vendredi.


Il n’y a pas eu de coup de théâtre, le vendredi, lors du rendez-vous salarial annuel qui s’est tenu au ministère de la Transformation et de la Fonction publique. Pour son baptême du feu , Amélie de Montchalin n’a annoncé aucune mesure générale, au grand dam des syndicats. « Les fonctionnaires restent au pain sec », s’est emportée l’Union Interfédérale des Agents de la Fonction Publique Force ouvrière, dans un communiqué, à l’issue de la rencontre. « Tout le monde a la même insatisfaction face à l’absence de mesures générales », souligne Mylène Jacquot, la secrétaire générale de l’Union des fédérations de fonctionnaires de la CFDT.

Pas tout à fait les mains vides

Sans surprise, il n ‘y a pas eu d’annonce de revalorisation de la valeur du point – la nouvelle ministre a souligné qu’une telle mesure « favorisait plutôt les plus hautes rémunérations ». Mais il n’y a pas eu non plus de perspectives d’ouverture de nouvelles discussions sur les grilles salariales – ce qui était espéré. « Le contexte de la crise nous oblige à être extrêmement concentrés pour répondre aux situations d’urgence », a expliqué Amélie de Montchalin à l’issue de la réunion.

Mais les représentants des fonctionnaires ne sont pas repartis tout à fait les mains vides. Quelques mesures ont été annoncées qui, sans changer la physionomie générale, « répondent à des choses demandées depuis un moment », reconnaît Mylène Jacquot. C’est notamment le cas de la poursuite jusqu’à la fin du quinquennat du mécanisme de garantie du pouvoir d’achat pour les agents ayant subi une perte de pouvoir d’achat sur les quatre dernières années. C’est aussi le cas de la prolongation, également jusqu’en 2022, de l’actualisation de la prime décidée pour compenser la hausse de la CSG en 2017 , supportée en totalité par l’ensemble des fonctionnaires puisqu’ils ne payaient pas la cotisation chômage qui a été annulée en échange.

Amélie de Montchalin s’est en outre engagée à mettre fin à une Arlésienne avec l’ouverture « à l’automne » d’une concertation sur la mise en place d’une protection sociale complémentaire pour tous les agents, abordant y compris le sujet de la contribution de l’employeur public. Gérald Darmanin s’y était engagé mais n’a jamais tenu sa promesse. Pour la ministre, « c’est un enjeu de justice ». Mais l’ouverture de ce « chantier pluriannuel » n’était pas acquise, a-t-elle insisté, expliquant « ce n’était pas arbitré avant [sa] discussion avec le Premier ministre jeudi ».

« Trous dans la raquette »

Amélie de Montchalin a annoncé une extension au-delà des métiers de l’action sociale de la revalorisation des filières féminisées, citant les bibliothèques et la médecine de prévention. Elle a en revanche opposé une fin de non-recevoir aux syndicats qui, s’appuyant sur le Ségur de la santé, demandaient un effort pour les autres fonctionnaires. Le gouvernement a fait le choix du « sur-mesure », a affirmé Amélie de Montchalin, renvoyant à chaque ministère le soin de prendre des mesures catégorielles. Et de citer les mesures prises par l’Intérieur pour les sapeurs-pompiers ou par la Recherche pour les jeunes chercheurs. 

« Je m’occupe de tout ce qui est transverse, notamment des trous dans la raquette interministérielle », s’est-elle justifiée, citant l’exemple des mesures qu’elle compte prendre pour remédier aux différences de niveaux de primes entre agents des services déconcentrés d’Ile-de-France et d’administration centrale ou entre agents de différents ministères travaillant dans un même service déconcentré.


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