Alors que la santé est au coeur de toutes les préoccupations en ces temps de pandémie, celle des très petites entreprises est aussi malmenée par les conséquences de la crise sanitaire. Le nombre de défaillances d’entreprises a augmenté de 14,2 % au deuxième trimestre 2021. Neuf des sociétés concernées sur dix sont des TPE de moins de six salariés.
Mais le pire pour le tissu économique de ces milliers de petites boîtes que compte la France n’a pourtant pas eu lieu, alors qu’on le craignait, en 2020. On a assisté l’an dernier à un recul de près de 40 % des défaillances d’entreprises par rapport à l’année précédente, selon une étude du cabinet Altares, et d’un tiers pour les liquidations judiciaires. Et, ce, malgré une chute du PIB français de 8,3 %.
Les aides de l’Etat ont, bien sûr, aidé à cette traversée mais ce n’est pas tout. L’état de santé des PME en France ne serait pas si mauvais. Elles abordent toutefois la période de reprise économique qui s’ouvre avec un mélange de confiance et d’incertitude . Quant aux très petites structures économiques, déjà fragiles avant, elles ont naturellement moins de résistance dans une situation de crise qui dure.