Un senior sur deux est en difficulté financière

Selon un sondage OpinionWay pour Monetivia, 49% des plus de 70 ans en France estiment leur budget trop juste. Plus du tiers de ceux-là ne légueront rien à leurs enfants.


L’idée que de nombreux seniors sont en difficulté financière est bien connue. Mais dans quelle proportion? C’est une des questions posées par l’institut OpinionWay à 1 020 personnes de plus de 70 ans à la demande de Monetivia, société spécialisée en solutions immobilières pour les seniors ( Sondage réalisé du 19 au 24 août 2020, auprès d’un échantillon de 1 020 personnes, représentatif de la population française âgée de 70 ans et plus ).

Ainsi, 49% des sondés déclarent avoir des difficultés financières. Parmi eux, 31% expliquent que leur patrimoine et leurs revenus sont insuffisants pour leur permettre de se faire plaisir, 34% sont inquiets pour l’avenir et 35% savent déjà qu’ils ne pourront pas léguer d’héritage à leurs enfants. Enfin, plus de 1 senior sur 10 (12 %) assure ne pas vivre dignement.

« Depuis dix ans, les seniors sont victimes d’un effet ciseau : leur pension de retraite a baissé et le coût de la vie n’a cessé d’augmenter, notamment sur le plan des charges de copropriété et de la taxe foncière qui, à Paris par exemple, a bondi de 80 %, explique Thomas Abinal, cofondateur de Monetivia. Du coup, certains n’ont même plus les moyens de partir en vacances, par exemple. »

Les femmes plus inquiètes que les hommes

Ceux qui disposent de 2 000 à 3 000 euros par mois sont 39% à s’inquiéter de l’avenir. Chiffre qui monte à 66% parmi ceux qui vivent avec moins de 2 000 euros. Les femmes, dont les pensions sont souvent plus faibles, sont bien plus nombreuses à se déclarer en difficulté financière : 40% appréhendent l’avenir. C’est près du double des hommes (24%).

OpinionWay a voulu savoir si ces seniors, propriétaires dans 81% des cas, sont prêts à tirer profit de leur patrimoine immobilier pour améliorer leur quotidien. Etonnamment, alors qu’un sur deux admet être en difficulté, ils ne sont que 34% à l’envisager. « Ceux qui ont des enfants sont plus hésitants. Sur le viager, ils redoutent, en cas de décès à court terme, de brader l’héritage des enfants », rapporte Thomas Abinal.

Parmi les solutions qui séduisent le plus ces seniors, 19% évoquent la vente de leur résidence pour en acheter une plus petite, 18% citent la vente tout en restant occupant des lieux (viager), 12% pensent à louer une partie du logement à un étudiant ou à un jeune travailleur, enfin 9 % préfèrent encore emprunter quitte à mettre leur logement en garantie. La vente à prix ajusté, nouvelle déclinaison du viager mais sans rente et avec actualisation du prix initial, à la hausse ou à la baisse en fonction de l’âge de décès de l’occupant, est jugée plus séduisante que le viager classique par 48% des sondés car moins risquée pour tout le monde.


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