En janvier 2018, l’épargne placée sur le Livret A s’était en effet révélée légèrement moins élevée, de l’ordre de 4 milliards d’euros. En décembre, le Livret A avait par ailleurs connu un épisode de décollecte, de l’ordre de 1,6 milliard d’euros. En ce qui concerne son petit frère, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), la collecte nette a en revanche légèrement ralenti: elle a représenté sur le premier mois de 2020 quelque 410 millions d’euros, contre 630 millions un an plus tôt et 770 millions en décembre.
Au total, la collecte nette réalisée par le Livret A et le LDDS réunis en janvier a ainsi représenté 4,54 milliards d’euros, soit un niveau assez proche des 4,63 milliards du même mois un an plus tôt et en accélération par rapport à 2018 (3,9 milliards) et 2017 (3,2 milliards). L’encours total d’épargne stationnant sur ces deux produits atteignait fin janvier plus de 415 milliards d’euros, en hausse de presque 5% sur un an.
Plus de 16 milliards d’euros en 2019
Produit vedette de l’épargne, le Livret A, âgé de plus de 200 ans, est aujourd’hui détenu par quelque 55 millions de Français et sert notamment à financer le logement social. L’épargnant peut déposer ou retirer son argent à tout moment du Livret A, tout en voyant ses dépôts un peu rémunérés et ses gains non imposés. Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) fonctionne de manière similaire.
Ces deux livrets ont vécu une année 2019 dynamique, avec une collecte nette de plus de 16 milliards d’euros, en dépit d’un taux de rémunération à son plus bas niveau historique, 0,75%, et qui vient d’être encore abaissé par le gouvernement. Le taux de rémunération du Livret A, tout comme celui du LDDS, est tombé à 0,5% le 1er févrie